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LE BILLET

Val-de-Marne : à gauche, le score de Mélenchon rebat les cartes des législatives


Quels candidats, sous quelle étiquette ? Au lendemain du premier tour de la présidentielle, les appareils font leurs calculs, scrutent les résultats pour préparer déjà la prochaine échéance, les législatives de juin. Dans le Val-de-Marne, avec un Emmanuel Macron à 28,33 %, un Jean-Luc Mélenchon quatre points derrière et un Benoît Hamon loin derrière à 7,77 %, les cartes sont largement rebattues à gauche.


« Le jeu est rouvert », acte François Cocq, candidat de la France insoumise dans la 2e circonscription. Pas question donc de laisser la place aux volontés communistes de revendiquer la victoire et donc l’héritage. « On ne fera pas un troc sur le coin de la table », prévient le porte-parole de Jean-Luc Mélenchon. Sauf qu’une division pourrait être dommageable. Alors que sur le papier, depuis ce dimanche, la victoire semble à portée dans cinq circonscriptions dont certaines jusque-là inenvisagées. « Nous sommes en position de permettre à la gauche de rester debout, prévient Fabien Guillaud-Bataille, secrétaire départemental du PCF. Il faut voir quels sont les candidats les mieux placés pour rassembler. » Ce mercredi, le conseil national du PCF doit se prononcer. Des discussions pourraient ensuite avoir lieu dans les prochains jours. « Il n’est pas interdit d’être intelligent », sourit François Cocq.


Dans le viseur des Insoumis et des communistes, la 2e (Créteil), la 9e (Alfortville), et la 11e (Cachan), détenues par des députés socialistes qui ne se représentent pas. La 3e (Villeneuve-Saint-Georges), par le PRG Roger-Gérard Schwartzenberg qui ne se représente pas. Et la 10e (Le Kremlin-Bicêtre-Ivry), ancien fief communiste raflé en 2012, par le député (MRC) Jean-Luc Laurent, le seul sortant à se représenter, qui croit « avec cette présidentielle atypique, au poids des sortants ».


Quant au PS, il attend la décision de Solferino et réunit son conseil fédéral ce mercredi. « Il faut que la direction nationale ait une colonne vertébrale », insiste Jonathan Kienzlen, premier fédéral, favorable à un accord à gauche au premier tour « pour éviter l’éparpillement des voix ». Les socialistes sont surtout suspendus aux choix d’En Marche ! Selon Guillaume Gouffier-Cha, référent de la campagne d’EM ! 94, on se dirige vers 11 investitures. Lesquelles pourraient être connues ce mardi ou ce mercredi. Pas de figures implantées localement, mis à part le député-maire PS de Fresnes, Jean-Jacques Bridey, rallié de la première heure.


Et peut-être Daniel Guérin, vice-président (MRC) au Département qui aurait fait « acte de candidature », selon En Marche !. Le signe d’un rapprochement MRC-EM ! ? « C’est une démarche individuelle, prévient Jean-Luc Laurent, patron du MRC, qui met en garde : « une présidentielle, c’est une présidentielle. L’extrapolation est hasardeuse. »




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